Le vol entre la Chine et le Népal de plein jour est sublime: le survol de l'Himalaya bordé de nuages me colle au hublot.
J'arrive à Kathmandhou. Le dépaysement est total, et à la seconde où on y arrive, on sent à quel point le Népal se situe entre le Tibet et 'Inde. Il en est le parfait mariage de couleurs, de cultures, et de visages. Le quartier de Thamel est en revanche très oppressant, et il ne passe pas une fraction de seconde sans que l'on se fasse klaxonner, bousculer , interpeller, attraper...
Le temps d'organiser mon trek, et je me pose sur un banc où je rencontre Bal Bahadur, un Lama fasciné par mon Iphone, avec qui je passerai la journée et qui me fera visiter les quartiers bouddhistes de Kathmandu.
Je prends le temps de visiter Durbare square et de me faufiler dans quelques ruelles bien plus paisibles, où les graines convoitées par les pigeons sèchent au soleil, assidument défendues par une petite vieille armée de sa perche.
Départ pour le trek qui débute à Bessisahar.
Vous raconter en détails ces trois semaines prendrait un peu trop de temps mais pour résumer :
les premiers jours se passent à traverser des cultures en terrasse, notamment de riz, qui commence à être recouvert de paille pour le protéger de l'hiver. Les terrasses dessinent des escaliers à flanc de montagne et à perte de vue. Ces premières journées sont marquées par le contraste entre les montagnes déjà visibles, et le côté presque tropical des bananiers et de la chaleur.
En montant ,on quitte les terrasses et les cultures pour un univers plus montagnard. Le trajet est jalonné de petits villages dans lesquels on mange et l'on dort.
En discutant avec l'un d'eux, je décide de faire un détour de quelques jours par le lac Tilichio culminant à 4915m soit 1107m plus haut que le lac Titikaka qui se prétend être le plus haut du monde.....
Sublime au milieu de glaciers, le lac se doit de se mériter et il le fait par un un accès assez périlleux et un dénivelé de 900m sur les quelques derniers kilomètres.
Les journees passent a marcher dans cette chaine de Montagne laissant aparaitre tour a tour ses plus hauts sommets.
L'ascension continue jusqu'au col de de THorong La à 5420m d'altitude où l'air se fait bien plus rare. A cette altitude, l'oxygène présent est réduit de moitié, et chaque pas se fait plus lourd.
Ce matin la neige est tombée pendant le petit déjeuner pour tapisser de blanc le chemin avant de redégager le ciel.
La redescente sent la fin de trek même s'il en reste plus du tiers et me fait également sentir la fin de mon voyage. Pour y échapper, me prend l'envie de prolonger de quelques jours encore pour monter au sanctuaire des Annapurnas, le camps de base, au cœur des montagnes. Mais mon visa est trop court, mon équipement me lâche, et je n'ai pas assez de liquide pour les 6 jours nécessaires. De plus je viens de me tordre la cheville et décidé donc de ne pas y aller.
Mais je prends sans le vouloir le chemin du sanctuaire et au petit matin, le temps étant revenu au beau, ma cheville un peu apaisée, je decide d'y monter. Mais la seule possibilité est de faire la boucle en 4 jours au lieu de 6. Gonflé par l'énergie du matin, je parcours deux étapes en une journée, avant d'arriver la suivante au sanctuaire.
Apres avoir contourné les annapurnas, me voici en leur sein , au pied des a pics vertigineux de 6000, 7000 et 8000m d'altitude et moi même à un peu plus de 4000m.
Je regagne la journée nécessaire sur deux jours et arrive à Nayapul pour prendre le toit d'un bus
accompagné de jeunes népalais chantant à tue tête de forts sympathiques chansons populaires.
Un total d'environ 350km et pas de milliers de dénivelés positives pour ce trek de 21 jours au total innoubliables sur beaucoup de plans.
Quelques jours de repos bien mérité sur pokhara et une petite escale à Begnas Tal avant de regagner Kathmandou et sa vallée...
A très vite.... de la maison....
Seb
J'arrive à Kathmandhou. Le dépaysement est total, et à la seconde où on y arrive, on sent à quel point le Népal se situe entre le Tibet et 'Inde. Il en est le parfait mariage de couleurs, de cultures, et de visages. Le quartier de Thamel est en revanche très oppressant, et il ne passe pas une fraction de seconde sans que l'on se fasse klaxonner, bousculer , interpeller, attraper...
Le temps d'organiser mon trek, et je me pose sur un banc où je rencontre Bal Bahadur, un Lama fasciné par mon Iphone, avec qui je passerai la journée et qui me fera visiter les quartiers bouddhistes de Kathmandu.
Je prends le temps de visiter Durbare square et de me faufiler dans quelques ruelles bien plus paisibles, où les graines convoitées par les pigeons sèchent au soleil, assidument défendues par une petite vieille armée de sa perche.
Départ pour le trek qui débute à Bessisahar.
Vous raconter en détails ces trois semaines prendrait un peu trop de temps mais pour résumer :
les premiers jours se passent à traverser des cultures en terrasse, notamment de riz, qui commence à être recouvert de paille pour le protéger de l'hiver. Les terrasses dessinent des escaliers à flanc de montagne et à perte de vue. Ces premières journées sont marquées par le contraste entre les montagnes déjà visibles, et le côté presque tropical des bananiers et de la chaleur.
En montant ,on quitte les terrasses et les cultures pour un univers plus montagnard. Le trajet est jalonné de petits villages dans lesquels on mange et l'on dort.
A Manang, petite journée d'acclimatation à l'altitude, où j'en profite pour me rendre dans un petit monastère haut perché où un Lama me fait une sorte de cérémonie pour passer le col de Torung La sans difficulté.
En discutant avec l'un d'eux, je décide de faire un détour de quelques jours par le lac Tilichio culminant à 4915m soit 1107m plus haut que le lac Titikaka qui se prétend être le plus haut du monde.....
Sublime au milieu de glaciers, le lac se doit de se mériter et il le fait par un un accès assez périlleux et un dénivelé de 900m sur les quelques derniers kilomètres.
Les journees passent a marcher dans cette chaine de Montagne laissant aparaitre tour a tour ses plus hauts sommets.
L'ascension continue jusqu'au col de de THorong La à 5420m d'altitude où l'air se fait bien plus rare. A cette altitude, l'oxygène présent est réduit de moitié, et chaque pas se fait plus lourd.
Ce matin la neige est tombée pendant le petit déjeuner pour tapisser de blanc le chemin avant de redégager le ciel.
La redescente sent la fin de trek même s'il en reste plus du tiers et me fait également sentir la fin de mon voyage. Pour y échapper, me prend l'envie de prolonger de quelques jours encore pour monter au sanctuaire des Annapurnas, le camps de base, au cœur des montagnes. Mais mon visa est trop court, mon équipement me lâche, et je n'ai pas assez de liquide pour les 6 jours nécessaires. De plus je viens de me tordre la cheville et décidé donc de ne pas y aller.
Mais je prends sans le vouloir le chemin du sanctuaire et au petit matin, le temps étant revenu au beau, ma cheville un peu apaisée, je decide d'y monter. Mais la seule possibilité est de faire la boucle en 4 jours au lieu de 6. Gonflé par l'énergie du matin, je parcours deux étapes en une journée, avant d'arriver la suivante au sanctuaire.
Apres avoir contourné les annapurnas, me voici en leur sein , au pied des a pics vertigineux de 6000, 7000 et 8000m d'altitude et moi même à un peu plus de 4000m.
Je regagne la journée nécessaire sur deux jours et arrive à Nayapul pour prendre le toit d'un bus
accompagné de jeunes népalais chantant à tue tête de forts sympathiques chansons populaires.
Un total d'environ 350km et pas de milliers de dénivelés positives pour ce trek de 21 jours au total innoubliables sur beaucoup de plans.
Quelques jours de repos bien mérité sur pokhara et une petite escale à Begnas Tal avant de regagner Kathmandou et sa vallée...
A très vite.... de la maison....
Seb
3 commentaires:
Je manque de superlatif pour exprimer mon ravissement face à ton périple.
Tu as dû prendre des couleurs après ces centaines d'heures en extérieur ! Car Népal que celui qui se cache du soleil ;-)
(Si ça se trouve, tu trouveras mon jeu de mot drôle avec le manque d'oxygène :-) )
A bientôt et prend garde aux moustiques et ponts sur le toit du bus !
Encore merci Seb de nous faire partager ton voyage....
Merci pour ces merveilleuses histoires, pour ces photos splendides à vous (me?) couper le souffle, pour ces portraits de femmes, d'hommes et d'enfants dont la beauté me semble perdue dans nos contrées.......
Tu es devenu un homme Riche !!!!
A bientôt de tes news !!!!
Je lis les deux derniers commentaires et ils expriment exactement ce que j'ai pensé en regardant tes photos !! tu as un vrai don pour la photo : tes paysages sont effectivement à couper le souffle et tes portraits sont d'une beauté et d'une authenticité...... Une merveille pour les yeux !! Un grand merci de m'avoir un peu fait voyager là-bas !!...
Emy
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