Levé donc à 6h45 le lendemain. Premier dilemme: j'ai le choix entre une douche chaude, mais marron, ou une douche claire, mais gelée... Je finis par me convaincre des bienfaits tonifiants et vivifiants la douche glacée.
Je retrouve ce bon vieux train, et à l'intérieur Olivier et Véronique pour un instant. Je fais connaissance avec mes voisins avec lesquels s'instaure une laborieuse mais patiente conversation, cherchant mot par mot dans le lexique de quoi se comprendre.
Les 8h de train passeront aussi vite qu'un trajet de RER à peine long.
Arrivés à Oulan Oude, nous nous mettons tous trois tout d'abbord en quête d'un lit, puis d'un bus pour Oulan Bator pour le lendemain 7h00. TROP facile !!!
Trop facile en effet. En me réveillant sur les coups de 6 heures, je me rends compte que je n'ai plus mon appareil photo! Je me repasse le cours de la soirée, et me vois l'oublier stupidement, fatigue aidant, sur la chaise du repas....
Je fonce donc au "happyland" qui n'ouvre qu'à 10h30.... Outre la valeur de l'appareil, toutes les photos sont à l'intérieur . Je décide de laisser partir le bus et mes compagnons.
Je patiente jusqu'à 9h30, où je vois des employés s'affairer.
On commence par m'envoyer balader, mais j'essaie de me convaincre que c'est plus par incompréhension que parce qu'ils n'ont rien. J'insiste un long moment en gesticulant, et on finit par me sortir la petite pochette de dessous le comptoir. Quel soulagement!!!
Maintenant, je dois franchir la frontière avant 18h sinon.....
Maintenant, je dois franchir la frontière avant 18h sinon.....
Je trouve donc un mini bus pour m'amener à la ville frontière où je rencontre une bouriate qui parle français ainsi qu'une famille mongole se rendant justement à Oulan Bator, et qui me propose de les suivre. Je prends une voiture avec eux pour aller jusqu'à la frontière, puis un autre véhicule pour traverser la frontière: 10 contrôles successifs du passeport à 10 kiosques différents avant de passer enfin du côté mongole; re véhicule pour aller jusque Soukhe-Bator où nous prenons un train pour Oulan Bator quelques heures plus tard..... je passe le trajet avec eux et arrive à 6h du matin; ils me proposent d'aller chez eux, me donnent à manger. Je me sens comme un oiseau tombé du nid et recueilli, et vers lequel sont porté toutes les attentions . Sortant un peu plus tard avec Bat Bayar, le fils aîné, pour retirer de l'argent, je fais le bon code, mais ma carte fini par être avalée..... et on m'envoie balader me disant de revenir demain.
Bat Ochir, le père, passe quelques coups de fil à je ne sais qui, à sa sœur qui appelle sa mère qui a une amie qui travaille à la banque, et voilà toute la famille descendant dans la rue pour récupérer ma carte à la banque...
Je ne pouvais donc pas ne pas vous les présenter :
Donc de gauche a droite : Bat-Bayar ; Bat-Ochir ; Tamir ; Baigal
Tout est bien qui fini bien: j'ai l'appareil photo, j'ai passé la frontière en temps et en heure, j'ai ma carte, et j'ai passé la journée avec une famille extra. Bat Ochir m'amène le soir sur la place principale où je retrouve Margot, une amie danseuse sur place pour quelques temps encore pour un spectacle.
Je dois maintenant débloquer ma carte et obtenir mon visa chinois.
A très vite
Seb
7 commentaires:
S'eût été étonnant que ne perde rien !! Heureusement que 10000 étoiles veillent sur toi... Je suis ravie (et soulagée) de lire ces lignes qui traduisent tant d'humanité. Profites en bien. Oublie pas ta tête dans les steppes.
Que d'aventures!!! Mais quelles merveilleuses rencontres aussi, et c'est le principal!
Profites bien de la Mongolie...et racontes nous vite!
Ta de la ch...gars!!!
en tout cas ça fait plaisir de te
savoir dans la magie des voyages et des rencontres.l hospitalité
du voyageur reste encore une grande
tradition!j ai bien kiffé les photos surtout cel de l arbre Cha..
prend soin de toi a tout bientot
au nouvelle!
Alors là, tu nous tiens en haleine!!!
Heureusement que tu nous donnes des nouvelles.
Que je comprends la blessure de perdre son appareil!!!Moi- même, je n'en suis pas encore remise. Mets-le autour de ton cou, toujours.
Bises
Pfouuuu t'as eu de la chance pour l'appareil photo. Bonne continuation
Magnifique!! Ces quelques minutes pris sur le temps de travail à parcourir ton récit ainsi que tes photos m'ont transporté loin, très loin... Merci pour le voyage.
Je me joins aux autres pour te souhaiter plein de bonnes choses pour la suite.
yann régisseur au CNSMDP
attention le voyage on y prend gout,la seul vraie liberté c est de pouvoir se déplacer ou on veux et quand on veux,bref pour dire que l abolition des frontiéres on y est pas encore,c est encore une grande utopie!profit bien des merveilles de cet planéte !est ce que tu comtpe te rendre en inde ???
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