lundi 19 janvier 2009
Merci....
Ainsi s'achève mon périple....
Ce fut une très belle initiation, une introduction à tout ce qui va suivre, je l'espère, je le pense et je vais tout faire pour...
De découvertes en rencontres, l' envie de voir toujours plus loin ce que cache l'horizon grandit et devient virale.
J'espère que j'aurais pu à travers ces quelques images vous transmettre une partie de ce que j'ai pu vivre et ressentir. Mais pardonnez moi, égoïstement, j'ai gardé les plus belles en mémoire, intactes sans les fragmenter en pixels pour les partager.
Bien souvent, j'aurais aimé que vous puissiez tour à tour voir à travers mes yeux et ressentir à travers mes sens toutes ces merveilles et ces sensations.
Quoi qu'il en soit, merci de m'avoir suivi. Tous vos regards bienveillants auront sans nul doute été ma bonne étoile.
Déjà mon sac à dos me démange ...
Pour voir plus de photos vous pouvez vous rendre sur ma galerie en ligne : www.gallery.me.com/bastoooon
à très vite
Sébastien
"Il avait fait ce voyage pour se convaincre que la réalité était plus que le rêve, beaucoup plus que le rêve..."
Kundera
dimanche 18 janvier 2009
Reserve Naturelle de Chitwan
Pour me remercier des photos de mariage, Le marié et son ami m'ont offert 3 jours dans la reserve naturelle de Chitwan, de le Terraï, au sud du Népal. Ce fut probablement les 3 journées les plus luxueuses de mon périple . Chambre d'hotel, transports, nourriture activité ...un vrai touriste.
L'endroit est paisible et sauvage au programme : Repos, ballade dans la jungle, repos, se baigner avec les éléphants, repos, canoe, repos, ballade à dos d'éléphant, et pour se remettre de tout ça....repos.
Recommendations du guide :
"Donc... si vous croisez un tigre et qu'il vous menace de charger : Ne lui tourner pas le dos et reculer en le regardant. En suite, si vous vous faite charger par un Rhino, trouvez un arbre et grimper dessus, si vous n'en trouvez pas courrez... en zigzag. Ensuite, si vous vous faire charger par...............
mardi 16 décembre 2008
Mariage
Je me fqis le temps d'une journée photographe pour un Mariage traditionnel Limbo. Il s'agit d'une des nombreuses ethnies du Népal.
La journée commence, chacun des deux futurs mariés dans leur famille, pour un Tika, cérémonie de bénédiction qui consiste a poser sur le front, du riz. Ensuite le marié accompagné va chez la mariée où les amis, voisins et autres proches viennent également donner leur bénédiction. Il en repart avec la mariée chargée des ses bagages .
Après un repas, chacun des deux se change, et revêt une tenue traditionnelle des rois et reinnes Limbo. ils se retrouvent , re-Tika entre freres soeurs mariés etc....
S'en suit une cérémonie dont personne n'aura vraiment su me donner la signification mais qui est pleine de rituels et qui semble bien etre la cérémonie à proprement parler.
Au cours de la journée, j'aprendrai, qu'il s'agit d'un mariage organisé et que la mariée a été "achetée" à bon prix.
vendredi 5 décembre 2008
Quelques photos en vrac.....en attendant
Le vol entre la Chine et le Népal de plein jour est sublime: le survol de l'Himalaya bordé de nuages me colle au hublot.
J'arrive à Kathmandhou. Le dépaysement est total, et à la seconde où on y arrive, on sent à quel point le Népal se situe entre le Tibet et 'Inde. Il en est le parfait mariage de couleurs, de cultures, et de visages. Le quartier de Thamel est en revanche très oppressant, et il ne passe pas une fraction de seconde sans que l'on se fasse klaxonner, bousculer , interpeller, attraper...
Le temps d'organiser mon trek, et je me pose sur un banc où je rencontre Bal Bahadur, un Lama fasciné par mon Iphone, avec qui je passerai la journée et qui me fera visiter les quartiers bouddhistes de Kathmandu.
Je prends le temps de visiter Durbare square et de me faufiler dans quelques ruelles bien plus paisibles, où les graines convoitées par les pigeons sèchent au soleil, assidument défendues par une petite vieille armée de sa perche.
Départ pour le trek qui débute à Bessisahar.
Vous raconter en détails ces trois semaines prendrait un peu trop de temps mais pour résumer :
les premiers jours se passent à traverser des cultures en terrasse, notamment de riz, qui commence à être recouvert de paille pour le protéger de l'hiver. Les terrasses dessinent des escaliers à flanc de montagne et à perte de vue. Ces premières journées sont marquées par le contraste entre les montagnes déjà visibles, et le côté presque tropical des bananiers et de la chaleur.
En montant ,on quitte les terrasses et les cultures pour un univers plus montagnard. Le trajet est jalonné de petits villages dans lesquels on mange et l'on dort.
En discutant avec l'un d'eux, je décide de faire un détour de quelques jours par le lac Tilichio culminant à 4915m soit 1107m plus haut que le lac Titikaka qui se prétend être le plus haut du monde.....
Sublime au milieu de glaciers, le lac se doit de se mériter et il le fait par un un accès assez périlleux et un dénivelé de 900m sur les quelques derniers kilomètres.
Les journees passent a marcher dans cette chaine de Montagne laissant aparaitre tour a tour ses plus hauts sommets.
L'ascension continue jusqu'au col de de THorong La à 5420m d'altitude où l'air se fait bien plus rare. A cette altitude, l'oxygène présent est réduit de moitié, et chaque pas se fait plus lourd.
Ce matin la neige est tombée pendant le petit déjeuner pour tapisser de blanc le chemin avant de redégager le ciel.
La redescente sent la fin de trek même s'il en reste plus du tiers et me fait également sentir la fin de mon voyage. Pour y échapper, me prend l'envie de prolonger de quelques jours encore pour monter au sanctuaire des Annapurnas, le camps de base, au cœur des montagnes. Mais mon visa est trop court, mon équipement me lâche, et je n'ai pas assez de liquide pour les 6 jours nécessaires. De plus je viens de me tordre la cheville et décidé donc de ne pas y aller.
Mais je prends sans le vouloir le chemin du sanctuaire et au petit matin, le temps étant revenu au beau, ma cheville un peu apaisée, je decide d'y monter. Mais la seule possibilité est de faire la boucle en 4 jours au lieu de 6. Gonflé par l'énergie du matin, je parcours deux étapes en une journée, avant d'arriver la suivante au sanctuaire.
Apres avoir contourné les annapurnas, me voici en leur sein , au pied des a pics vertigineux de 6000, 7000 et 8000m d'altitude et moi même à un peu plus de 4000m.
Je regagne la journée nécessaire sur deux jours et arrive à Nayapul pour prendre le toit d'un bus
accompagné de jeunes népalais chantant à tue tête de forts sympathiques chansons populaires.
Un total d'environ 350km et pas de milliers de dénivelés positives pour ce trek de 21 jours au total innoubliables sur beaucoup de plans.
Quelques jours de repos bien mérité sur pokhara et une petite escale à Begnas Tal avant de regagner Kathmandou et sa vallée...
A très vite.... de la maison....
Seb
J'arrive à Kathmandhou. Le dépaysement est total, et à la seconde où on y arrive, on sent à quel point le Népal se situe entre le Tibet et 'Inde. Il en est le parfait mariage de couleurs, de cultures, et de visages. Le quartier de Thamel est en revanche très oppressant, et il ne passe pas une fraction de seconde sans que l'on se fasse klaxonner, bousculer , interpeller, attraper...
Le temps d'organiser mon trek, et je me pose sur un banc où je rencontre Bal Bahadur, un Lama fasciné par mon Iphone, avec qui je passerai la journée et qui me fera visiter les quartiers bouddhistes de Kathmandu.
Je prends le temps de visiter Durbare square et de me faufiler dans quelques ruelles bien plus paisibles, où les graines convoitées par les pigeons sèchent au soleil, assidument défendues par une petite vieille armée de sa perche.
Départ pour le trek qui débute à Bessisahar.
Vous raconter en détails ces trois semaines prendrait un peu trop de temps mais pour résumer :
les premiers jours se passent à traverser des cultures en terrasse, notamment de riz, qui commence à être recouvert de paille pour le protéger de l'hiver. Les terrasses dessinent des escaliers à flanc de montagne et à perte de vue. Ces premières journées sont marquées par le contraste entre les montagnes déjà visibles, et le côté presque tropical des bananiers et de la chaleur.
En montant ,on quitte les terrasses et les cultures pour un univers plus montagnard. Le trajet est jalonné de petits villages dans lesquels on mange et l'on dort.
A Manang, petite journée d'acclimatation à l'altitude, où j'en profite pour me rendre dans un petit monastère haut perché où un Lama me fait une sorte de cérémonie pour passer le col de Torung La sans difficulté.
En discutant avec l'un d'eux, je décide de faire un détour de quelques jours par le lac Tilichio culminant à 4915m soit 1107m plus haut que le lac Titikaka qui se prétend être le plus haut du monde.....
Sublime au milieu de glaciers, le lac se doit de se mériter et il le fait par un un accès assez périlleux et un dénivelé de 900m sur les quelques derniers kilomètres.
Les journees passent a marcher dans cette chaine de Montagne laissant aparaitre tour a tour ses plus hauts sommets.
L'ascension continue jusqu'au col de de THorong La à 5420m d'altitude où l'air se fait bien plus rare. A cette altitude, l'oxygène présent est réduit de moitié, et chaque pas se fait plus lourd.
Ce matin la neige est tombée pendant le petit déjeuner pour tapisser de blanc le chemin avant de redégager le ciel.
La redescente sent la fin de trek même s'il en reste plus du tiers et me fait également sentir la fin de mon voyage. Pour y échapper, me prend l'envie de prolonger de quelques jours encore pour monter au sanctuaire des Annapurnas, le camps de base, au cœur des montagnes. Mais mon visa est trop court, mon équipement me lâche, et je n'ai pas assez de liquide pour les 6 jours nécessaires. De plus je viens de me tordre la cheville et décidé donc de ne pas y aller.
Mais je prends sans le vouloir le chemin du sanctuaire et au petit matin, le temps étant revenu au beau, ma cheville un peu apaisée, je decide d'y monter. Mais la seule possibilité est de faire la boucle en 4 jours au lieu de 6. Gonflé par l'énergie du matin, je parcours deux étapes en une journée, avant d'arriver la suivante au sanctuaire.
Apres avoir contourné les annapurnas, me voici en leur sein , au pied des a pics vertigineux de 6000, 7000 et 8000m d'altitude et moi même à un peu plus de 4000m.
Je regagne la journée nécessaire sur deux jours et arrive à Nayapul pour prendre le toit d'un bus
accompagné de jeunes népalais chantant à tue tête de forts sympathiques chansons populaires.
Un total d'environ 350km et pas de milliers de dénivelés positives pour ce trek de 21 jours au total innoubliables sur beaucoup de plans.
Quelques jours de repos bien mérité sur pokhara et une petite escale à Begnas Tal avant de regagner Kathmandou et sa vallée...
A très vite.... de la maison....
Seb
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